06 août 2006

la porte du non retour


La "porte du non retour" fut construite au bénin dans le cadre des commémorations de Ouïdah 92 qui fut un vaste retour sur le passé du royaume de l'ex-Dahomey. l'esclavagisme et la déportation, entre le XVIème et XIXème siècle : plus de cent millions d'africain. Ce monument a été élevé à la mémoire de ces millions d'africains qui ont payé de leur liberté et de leur vie : l'édification de la puissance économique européenne ainsi que de certaines fortunes de la bourgeoisie de Bordeaux, Nantes ou d'ailleurs ...
"C'est la dernière étape de la route. La dernière marche vers l'ailleurs. C'est l'étape de la désespérance et de la désolation. Arrivée au bord de la mer, les esclaves qui n'en pouvaient plus, prenèrent du sable et en mangèrent; d'autres s’égorgèrent au moyen de leurs chaînes et préférèrent mourir sur la terre de leurs aïeux.Pour atteindre les bateaux qui les attendaient, la traversée se faisait grâce à de petites pirogues. Dans les bateaux, ils sont parqués et alignés en "position sardine". Les uns résistèrent jusqu'à la destination; d'autres, en pleine navigation sur la mer, moururent et y sont jétés. Lors du Premier Festival Mondial des Arts et Cultures Vaudou, on peut lire sur la place. La République du Bénin et l’UNESCO ont voulu instituer la mémoire afin d’empêcher l’amnésie historique de s’installer et le silence de tuer une seconde fois. Des dizaines de millions d’esclaves qui par leur sang, qui par leur sueur ont enrichi les initiateurs et les destinateurs du commerce triangulaire du bois d’ébènes."C'est le début du processus de la mondialisation où les peuples Noirs ont apporté leur part de culture au monde. Bonjour Haïti, Bonjour le Brésil et salut à toutes les populations de la diaspora. Vive la réconciliation."

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